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Quel est ton rôle au sein de Kalah France ?

Je suis instructeur level 1 dans la banlieue sud de Paris. J’enseigne le Kalah dans une association au Plessis Robinson (92) 2 fois par semaine.

Quel est ton parcours sportif/martial ?

Ayant commencé le Taekwondo à 20 ans, j’ai commencé assez rapidement à l’enseigner, en parallèle de mes études en STAPS. Après 5 années dans la fonction publique en tant qu’éducateur sportif, je me suis professionnalisé dans le Taekwondo, avec plusieurs clubs tournés vers une pratique loisir, dans lesquels j’enseigne encore aujourd’hui.

J’ai également intégré la boxe thaïlandaise à ma pratique personnelle depuis une dizaine d’année. Côté self défense, j’ai pratiqué le krav maga environ 4 ans.

Quand et pourquoi as-tu commencé le Kalah ?

Je restais sceptique sur l’efficacité de certaines techniques de self defense en krav et autres, souvent frustré par l’impossibilité d’éprouver l’efficacité des techniques de manière plus intense et réaliste. Je découvre le Kalah en 2020, d’abord en vidéo puis en tatonnant avec mon partenaire d’entrainement. Saisi par le réalisme et l’efficacité des techniques, je décide de faire un Kalah Course pour découvrir le ressenti et la méthode d’apprentissage de ces techniques.

Pourquoi devenir instructeur ?

J’ai eu envie d’enseigner car je sens que cette fois la vérité est palpable, pas besoin de faire semblant, de cacher les limites de sa pratique.

Egalement, devenir instructeur m’a permis de décourir toute la panoplie technique du « hand to hand » de niveau 1, et donc ouvrir de nouvelles portes à mon apprentissage.

Comment décrirais tu le Kalah ?

Une discipline exigeante pour une pratique totalement sincère dans sa démarche et son engagement. Ici pas de place pour l’égo et les grands titres, le mérite s’aquiert par la pratique avant tout.

Face aux agressions actuelles, c’est l’école de la vérité. Un système de combat cohérent, où le psychologique et le physique se rencontrent, repoussent les limites, pour atteindre un  meilleur niveau d’adaptabilité.

Comment vois tu évoluer le monde de la self défense les prochaines années ?

Le monde de la self defense s’est fait un peu bousculé dernièrement en France avec la montée du M.M.A. La question de pouvoir réellement répondre à la violence ambiante avec la pratique seule de la self defense devient contestable. Les disciplines de self commencent à regarder ce qui se fait à côté, se questionnent, se sentent en danger. Je pense que la réponse que peut apporter le Kalah apparaîtra comme une évidence, car il s’agit d’une méthode sans complaisance où le rôle de l’agresseur respecte la réalité du terrain, avec la détermination et la résistance pour arriver à ses fins. Travailler sur son égo et son instinct de survie devient primordial.