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Quel est ton rôle au sein de Kalah France ?
J’ai eu la chance de passer mon Level 1 en octobre 2020. Et j’ai surtout la chance d’avoir comme coach le Responsable Kalah Paris – IdF. Notre bonne entente, mon assiduité durant plusieurs années et mon Level1 validés me permettent désormais de le seconder voire de le remplacer sur certains cours.
Quel est ton parcours sportif/martial ?
J’ai pratiqué assez jeune le Karaté mais ce n’était pas assez dynamique pour moi. J’ai opté pour des sports plus traditionnels pour un garçon à savoir Tennis & Foot. Pousser par un ami, je me suis mis au judo vers 15 ans, allant jusque-là ceinture bleue. A 18 ans j’ai démarré le Kick Boxing pour deux années et me suis mis à la boxe Thaï durant 4 ans. Après un arrêt des sports de combats pour diverses raisons j’ai décidé de pratiquer le krav maga il y a 3,5 ans et par la suite au Kalah depuis quasi 3 années. Je continue en parallèle à pratiquer la boxe.
Quand et pourquoi as-tu commencé le Kalah ?
C’est à la suite d’un stage de Kalah avec Idan, organisé par mon club de krav maga, que le désormais resp. Kalah Paris/IdF a proposé d’ouvrir une section Kalah dans notre département. J’ai très vite adhéré « au concept » et fait partie des premières personnes à avoir démarré avec lui. Je pratique le plus possible, au début c’était une fois par semaine et depuis l’ouverture de la section Paris, j’essaie d’en faire deux fois par semaine. J’ai également fait deux autres stages en présence de Idan.
A la question « pourquoi » ? Lors du premier stage avec Idan, j’ai vite compris qu’une partie des techniques enseignées au Krav était intéressante mais pas efficace. En tout cas, peu efficace pour des personnes qui ne passaient pas leur vie dans un dojo. On vit une période compliquée, violente ou s’avoir se défendre devient malheureusement primordiale. Le Kalah répond à cette efficacité nécessaire !! Il demande beaucoup, il fait parfois souffrir, son enseignement et sa pratique sont dures MAIS il est aujourd’hui une grande partie des réponses que j’attendais sur la Self.
Pourquoi devenir instructeur ?
C’est assez simple : acquérir un maximum d’informations, de techniques, de pratiques pour ensuite les mettre à profit et transmettre à celles et ceux qui souhaiteront venir rejoindre notre famille.
Comment décrirais-tu le Kalah ?
Le Kalah n’est pas un sport
Le Kalah n’est pas un art martial
Le Kalah est à part tant dans sa pratique que dans son enseignement. C’est pour moi une famille dans laquelle on s’entraide les uns les autres à ne plus subir et à répondre de façon graduée ou pas aux agressions & à la violence de notre quotidien.
Comment vois-tu évoluer le monde de la self défense les prochaines années ?
La Self si elle n’évolue pas tous les jours, elle grossit en termes d’adhérents. On constate un énorme engouement dans la pratique de la self et autres pratiques telles que le MMA. Les gens ont peur, les parents ont peur pour eux et leurs enfants donc ils se dirigent naturellement vers les salles de sports qui proposent de la self (Krav essentiellement). La question est de savoir si la Self va s’adapter à la violence actuelle qui va malheureusement encore évoluer. Le terrorisme parfois, les agressions pour vol, les agressions gratuites, est c’est quasi le quotidien pour grand nombre. On ne peut nier une violence non maîtrisée par les agresseurs d’aujourd’hui, ils sont de plus en plus jeunes. La crise que nous traversons depuis 8 mois peut creuser les inégalités et accentuer la violence et donc amener les gens à mieux se protéger. Je crois donc salutaire que le Kalah grandisse, que le Kalah se mette au service de celles et ceux qui veulent se protéger et protéger leurs proches